27/01/2025
FACTUEL
Quand chercheurs et journalistes unissent leur force : le défi de la vulgarisation scientifique
Notre collègue Cécile Langlet a participé à la 15ème édition d’un échange entre chercheurs et journalistes, initiée par l’AJSPI avec le soutien du MESR.
Son interview sur le sujet, parue dans Factuel, la lettre d’info de l’Université de Lorraine est à retrouver ici : https://factuel.univ-lorraine.fr/node/28743.
Une interview de notre collègue Cécile Langlet, parue dans Factuel, la lettre d’info de l’Université de Lorraine.
Les enfants à haut potentiel intellectuel (HPI) ne sont pas systématiquement plus vulnérables à l’anxiété et à la dépression, malgré les stéréotypes du « génie torturé ». Une méta-analyse récente, couvrant 27 études sur l’anxiété et 15 sur la dépression, révèle que les jeunes HPI ne présentent pas davantage de troubles mentaux que leurs pairs, et leur intelligence peut même être un facteur protecteur. Leur capacité à comprendre et gérer les défis contribue souvent à réduire le stress. Cependant, leur santé mentale varie selon leur environnement : des contextes scolaires inadéquats ou un isolement social peuvent accroître leur vulnérabilité, tandis qu’un soutien adapté favorise leur bien-être. Si l’anxiété de performance est généralement moins fréquente chez ces enfants, les problèmes sociaux peuvent parfois être sources de stress. En matière de dépression, seuls les HPI sous-performants ou mal accompagnés semblent plus à risque. Ces résultats soulignent l’importance d’une éducation différenciée et d’un soutien émotionnel approprié pour permettre à ces enfants de s’épanouir pleinement. Dépasser les clichés et offrir un accompagnement équilibré est essentiel pour valoriser leur potentiel tout en préservant leur bien-être émotionnel. Le HPI, ni garantie de protection ni condamnation à la souffrance, appelle une approche nuancée et empathique.
Une nouvelle Journée des chercheur.e.s du 2LPN s’est tenue le mardi 17 décembre 2024 au Campus Lettres Sciences Humaines (Nancy). Ce temps d’échange a permis à plusieurs collègues du 2LPN de partager leurs travaux.
Le bruit et la mauvaise acoustique dans les salles de classe nuisent aux apprentissages, notamment en lecture, numération et compétences langagières, et affectent aussi le bien-être des enseignants. La réverbération prolongée amplifie les sons indésirables, rendant l’écoute et la concentration difficiles, surtout pour les élèves jeunes ou vulnérables. Une étude française montre que 60 % des salles dépassent les normes acoustiques, impactant les performances scolaires. Agir sur l’aménagement des salles et les comportements en classe est crucial pour améliorer l’inclusion et la qualité des apprentissages.
